Nouvelles de l’Association des Anciennes
Les articles publiés dans chaque édition de l’Échos Villa, infolettre de la Villa Sainte-Marcelline, paraissent dans les rubriques ci-dessous.
DÉCEMBRE 2022
Une Association en pleine croissance!
L’Association des anciennes de la Villa Sainte-Marcelline était relancée officiellement en juin 2021 avec la première assemblée générale en novembre 2021. L’AAVSM s’est alors donné le mandat principal d’assurer la continuité entre élèves et anciennes par la présence auprès des élèves afin de faire rayonner les valeurs transmises par les sœurs et la communauté Marcelline. Le mandat et les objectifs précis de l’AAVSM décrits sur la page dédiée du site web de la Villa ainsi que la composition de l’exécutif et des comités ont été reconduits jusqu’à la prochaine assemblée générale qui se tiendra le mercredi 7 juin 2023.
Des anciennes qui répondent «Présentes!»
Le mouvement de mobilisation qu’ont généré les nouvelles de l’automne a généré une croissance fulgurante du nombre d’abonnées au groupe facebook des anciennes. Elles sont presque 1000 à y répondre présentes!
Fidèles à leur mandat, les anciennes répondront aussi présentes! lors du concert bénéfice du 14 décembre et présentes! au Bazar de la Villa le vendredi 9 décembre.
Bienvenue aux plus nouvelles anciennes
Les anciennes souhaitent aussi la bienvenue aux nouvelles anciennes de la promotion 2022.
En effet, 50 nouvelles anciennes ont reçu leur diplôme lors d’une soirée organisée le 26 août dernier et sont ainsi officiellement entrées dans la grande famille des anciennes de la Villa. Elles rayonnaient de bonheur et de fierté, vêtues de toge et mortier, diplôme et rose rouge à la main.

Après 2 ans de COVID et de multiples restrictions, les finissantes de 5e secondaire de la promotion 2022, ont pu célébrer leur parcours à la Villa. Cette belle soirée fut animée par le charismatique monsieur Alary et madame Ninon St-Pierre, directrice générale et aussi fière maman ce soir-là.
De nombreuses diplômées musiciennes ont inséré une touche musicale au programme de la soirée, solo de chant, duo de flûte traversière et violoncelle, duo au piano et les voix mélodieuses de la chorale. La promotion 2022 regorgeait de talent dont toute la salle a pu être témoin.
Larmes et fierté se sont entremêlées pendant les témoignages de Monsieur Alary, Ms Hurley et Mme Hueber qui ont témoigné à cœur ouvert leur affection et leur respect pour leurs élèves. Comme ils ont mentionné, il et elles leur ont enseigné, mais ces élèves leur ont aussi beaucoup appris. Un partage émouvant et inspirant. Ce fut un beau cadeau pour ces finissantes!
Avant la remise des diplômes, de nombreuses élèves ont aussi reçu des bourses d’excellence académique pour avoir maintenu une moyenne supérieure à 90% pour la catégorie excellence, et 85% pour la bourse Marcelline. Alexandra Peden a reçu la médaille du gouverneur général pour l’excellence académique.
Madame Siebert qui a pris sa retraite il y a deux ans a même fait un retour pour célébrer ces beaux moments avec la dernière classe à qui elle a enseigné alors qu’elles commençaient le secondaire.

Finalement, professeurs, membres du personnel, parents et diplômées ont pu échanger un dernier partage de souvenirs en trinquant (de façon responsable) à la caféteria.
Ce fut un dernier adieu mémorable à cette chère Villa par ces nouvelles Anciennes, étoiles qui continueront à briller par leurs talents divers. Quel bonheur comme parent présent et comme Ancienne de la Villa, de témoigner de l’esprit bienveillant de la Villa à travers ce partage sincère entre une école et ses élèves. Le ton de la soirée était digne de cette belle communauté privilégiée.

Félicitations à toutes les finissantes et au plaisir de recevoir et de publier de vos nouvelles durant cette nouvelle étape de votre parcours scolaire.
Le comité des bourses de l’Association des Anciennes de la Villa formé d’Hélène de Kovachich (1980), Jennyfer Buisson (1996), Junie Baptiste-Poitevien (2004), Juliette Robert (2007), Andréanne Lavallée (2009) et Alizée Molina (2009) a travaillé fort à la mise sur pied de son programme de bourses de distinction. Pour souligner la relance de l’AAVSM et rendre hommage aux valeurs que nous ont transmises les sœurs Marcelline, le Prix de l’altruisme reconnaît la bienveillance exceptionnelle, le caractère humaniste et la bonté d’une élève de cinquième secondaire. Cette année, à l’occasion de la Fête des fleurs, le Prix de l’altruisme a été décerné à Gloria Ngoy-Ndombe dont le nom sera le premier à apparaître sur une élégante plaque honorifique. La générosité des anciennes permet également à l’Association de remettre un montant de 200$ à la récipiendaire 2021-2022. Félicitations Gloria et bonne continuité dans tes nombreux projets!
C’est le 1er juin 2022 qu’a eu lieu notre soirée annuelle de retrouvailles de l’AAVSM, sur le thème de « Redonner à notre Villa » ! Avec plus de 70 de participantes sur place et 10 en ligne, l’événement fut un grand succès! Animée par Catherine Lafontaine (1998), la soirée a mis à l’honneur deux anciennes marcellines qui, chacune à leur façon, redonnent à la VSM.
Laurence Mathurin (2006), nous a tiré les larmes des yeux – à la fois par son sens de l’humour et la profondeur de ses réflexions- en nous partageant son parcours et son implication actuelle au sein du Comité des bourses du Fonds d’études de Sœur Mathilde et de Sœur Louise. Ce programme d’aide financière permet d’élargir l’accès au projet éducatif VSM, une cause que Laurence soutient fièrement.
Camille Battista (2018) nous a charmées et impressionnées lorsqu’elle nous a parlé de ses réalisations professionnelles et personnelles. C’est que Camille, 20 ans, a déjà accompli de grandes choses : obtenir un DEC en Liberal Arts, chanter dans une chorale et diriger le chant de plusieurs messes, étudier la science politique et philosophie, faire un saut en politique provinciale, devenir directrice musicale de la Comédie Musicale de la Villa, après y avoir participé tout au long de son secondaire. Voilà sa façon à elle de rendre à ce qu’elle appelle sa deuxième famille, la VSM.
La soirée s’est ensuite poursuivie sur une note d’espièglerie. Notre maîtresse de cérémonie s’est amusée à mettre Mmes Bulota, Soupras et Savoie à l’épreuve en leur faisant piger des questions « quiz ». Aucune mauvaise réponse, que du plaisir et une belle balade à travers nos souvenirs! Nous les remercions encore une fois de s’être prêtées au jeu…!
Nous avons enfin clôturé cette soirée avec une vidéo surprise de Sœur Louise et Sœur Ana Rita, captées le jour-même à Milan par le fils de Madame Vincent qui y était de passage. Quel moment magique…mille mercis!
On se retrouve l’année prochaine pour une prochaine édition – notez déjà la date, qui sera la même à chaque année : premier mercredi de juin !!!
Au plaisir de vous y retrouver!
La soirée du 1er juin en chiffres:
55 anciennes en personne;
10 anciennes sur Teams;
7 professeurs actuels et anciens, dont 2 anciennes (Yolande et Sophie Gaudreau);
Une vingtaine d’élèves de 5e secondaire.
Les membres du comité des bourses de l’Association des Anciennes de la Villa Sainte-Marcelline sont fières d’annoncer aux élèves de l’école le lancement de son programme de distinctions. Cette année, un premier prix sera remis à l’occasion du Gala Marcelline le 27 mai 2022. L’AAVSM décernera le Prix de l’altruisme 2022 à une élève de cinquième secondaire dont l’engagement envers sa communauté reflète les valeurs d’humanité, de bonté et de solidarité que nous ont transmises les soeurs et sur lesquelles repose l’AAVSM.
Le comité travaille avec assiduité au développement du programme de bourses et d’autres prix viendront s’ajouter au Prix de l’altruisme lesquels seront annoncés l’an prochain.
Deux grandes nouvelles!
La réunion-réseautage aura lieu à la Villa le 1er juin, de 17 h à 19 h.
Nous invitons toutes les Anciennes de la Villa à l’Assemblée générale annuelle de l’Association des Anciennes de la Villa Sainte-Marcelline (AAVSM) ainsi qu’au réseautage qui suivra. Si vous planifiez un Conventum cette année avec votre classe (1972, 1982, 1992, 2002, 2012) la réunion annuelle des Anciennes le 1er juin offre un beau point de départ pour revoir vos anciennes collègues.
Inscrivez dès maintenant la date de la réunion dans votre calendrier, d’autant plus que dorénavant notre soirée aura lieu annuellement le premier mercredi du mois de juin! On vous attend mercredi le 1er juin!
PROCHAINE SOIRÉE RÉSEAUTAGE
Chères Anciennes, notre prochaine réunion-réseautage aura lieu à la Villa le 1er juin, de 17.00 à 19.00hrs.
Nous invitons toutes les Anciennes de la Villa à l’Assemblée générale annuelle de l’Association des Anciennes de la Villa Sainte-Marcelline (AAVSM) ainsi qu’au réseautage qui suivra. Si vous planifiez un Conventum cette année avec votre classe (1972, 1982, 1992, 2002, 2012) la réunion annuelle des Anciennes le 1er juin offre un beau point de départ pour revoir vos anciennes collègues.
Nous vous remercions de remplir ce petit sondage au sujet de vos préférences quant au format de la réunion. Nous vous invitons à y répondre avant la fin du mois de mars.
Inscrivez dès maintenant la date de la réunion dans votre calendrier, d’autant plus que dorénavant notre soirée aura lieu le premier mercredi du mois de juin chaque année ! On vous attend mercredi le 1er juin!
Journée carrières: trois anciennes témoignent de leur expérience – Isabelle Roy 1977
J’ai parlé à deux anciennes qui comme moi ont participé à la Journée carrières du 17 février 2022, pour la première fois entièrement virtuelle : Marie-José Beaudin (1977, 10 ans dans ma classe à la Villa!), spécialiste des Finances en milieu universitaire, et Junie Baptiste-Poitevien (2004), entrepreneure en technologies. Marie-José l’avait déjà fait à plusieurs reprises, en personne, comme moi en 2015 et 2019; Junie, elle, en était à sa première participation.
Toutes trois nous avons trouvé cette jJournée très bien organisée, ce qui n’était pas une mince affaire étant donné que toutes les filles de la 1re à la 5e secondaire étaient conviées à plus de cinquante conférences toute la journée, souvent 5 ou 6 en parallèle. Certes, je me souviens de mon expérience en personne lors des précédentes Journées carrières, face à des filles vives, pétillantes d’intelligence, qui m’avaient posé de nombreuses questions, ce qui avait engendré une véritable discussion dans les deux sens. Cependant, la formule virtuelle a permis à Junie qui habite l’Australie d’y participer ! Ainsi, quoique la connexion aurait pu être meilleure en personne pour créer un véritable contact humain et susciter peut-être plus de questions, toutes trois avons beaucoup apprécié notre expérience !
Toutes trois avons mentionné pendant nos conférence les fondements acquis pendant le secondaire à la Villa. Marie-José a mis l’accent sur la communication et le travail en équipe, des compétences que la Villa a bien su nous transmettre : parler, écrire, structurer sa pensée, écouter, respecter et comprendre l’autre. Comme Marie-José, j’ai aussi évoqué la diversité, d’opinions et de genres, de rencontres, et de journées et de tâches dans mon métier.
C’est le chemin qui importe : ce message a beaucoup résonné chez les filles, le cheminement que nous avons fait chacune pour nous mener là où nous sommes. Junie voulait leur transmettre le message qu’un parcours non-linéaire est aussi valable. Marie-José également, qui leur dit que le choix d’une carrière a peu à voir avec l’intellect: il faut se connaître, savoir ce qui nous nourrit. Pour elle, c’était le relationnel qui a été la clé. Pour moi, c’est un concours que je suis allée passer par désœuvrement pour accompagner mes amies, concours qui m’a conduite vers les Affaires étrangères. Procéder par élimination, par tâtonnements, faire plusieurs essais : Junie souligne que c’est normal de ne pas savoir tout de suite où aller. Toutes les expériences de voyages et d’emploi sont des bagages utiles à emporter avec soi sur le chemin. L’image que Marie-José utilise est claire: il y a plusieurs chemins que je peux prendre pour me rendre à mon chalet, je peux rouler de jour ou de nuit, y aller en auto seule ou avec d’autres, ou en autobus… au bout de la route, je m’y rends quand même.
Le parcours de la fille de Marie-José, Natasha, elle aussi une ancienne de la Villa (2013), a beaucoup intéressé les filles : après son CEGEP à Dawson, elle a fait un bac à McGill en philosophie et histoire de l’art; a écrit une dissertation philosophique qui a été publiée aux USA; puis a fait une maîtrise à la Sorbonne en édition et littérature française. Son parcours lui vaut aujourd’hui de travailler à Paris avec des producteurs de vidéos comme coordonnatrice à la production, et de négocier avec les Américains puisqu’elle maîtrise la langue. Cette capacité d’adaptation et cette flexibilité sont clés chez les jeunes qui changent d’emploi tous les 4 ans, selon une étude citée par Marie-José. Le parcours de Junie est emblématique en ce sens, comme entrepreneure en technologies en Australie où elle est partie s’établir il y a dix ans sans plan préconçu.
Les commentaires reçus de la responsable de l’organisation de la journée m’ont permis de mieux mesurer l’intérêt et le niveau de compréhension des élèves, étant donné les circonstances du virtuel. Ils ont démontré une ouverture d’esprit chez les élèves qui a impressionné Junie, qui voulait comprendre ce qui les a motivées à venir l’entendre : plusieurs filles sont intéressées par l’entreprenariat, mais ne savent pas où poser leurs questions. Certains de leurs commentaires ont aussi révélé une certaine peur du risque qu’implique l’engagement d’entrepreneur, l’une ayant écrit : « Ce n’est pas pour moi », ce qui satisfait Junie, car c’est important de savoir ce qu’on n’aime pas, ce qu’on ne veut pas faire !
Pour les prochaines Journées carrières, Marie-José conseille d’organiser des Journées par secteurs : intelligence artificielle, vidéo et gaming; affaires et entreprenariat; diplomatie et journalisme; tous les métiers en santé; etc… La formule pourrait être très flexible, trois ou quatre élèves avec une présentatrice pendant 15-20 minutes pour approfondir un aspect, puis une rotation. Il pourrait y avoir une Journée carrières sur un secteur différent chaque année pendant 3 ans, puis une Journée carrières globale la 4e année, ainsi les finissantes auraient entendu une diversité de points de vue et d’opportunités tout au long de leur secondaire.
Junie souhaite aussi d’autres Journées carrières. Elle souhaite aussi un suivi, au-delà de la Journée même, entre les élèves et les anciennes/présentatrices, afin d’encourager les filles à continuer à se poser des questions, et les stimuler pour qu’elle se comprennent et se définissent mieux, en apprenant à faire des liens entre les acquis du secondaire et leurs intérêts pour une future carrière.
Nous étions plusieurs anciennes plus anciennes à présenter lors de la journée, mais nous sommes ravies de constater que plusieurs anciennes de promotions beaucoup plus récentes (2004, 2011, 2013, 2014) prennent déjà la relève et c’est avec bonheur que nous leur céderons la place pour les futures Journées carrières!
Toutes trois pensons que ces Journées carrières sont un bel outil de continuité entre les élèves et les anciennes Marcellines. La suggestion de Junie d’un suivi pourrait nous inciter, nous anciennes, à réfléchir comment nous pouvons inspirer les filles, les aider à rester naturelles et confiantes et à combattre l’anxiété qui limite la capacité d’analyse, comme le conseille Marie-José, et à mieux se comprendre et se centrer sur leurs intérêts. Les aider aussi, comme le dit le fondateur des Marcellines, à faire de leur projet de vie un projet de société.
Entretien avec une ancienne (1980), créatrice de la vidéo sur les soeurs à Milan présentée le 4 novembre 2021 à la Villa
Paola vit en Italie, mais depuis quelques semaines se trouve en Suisse où elle vit le deuil de sa mère décédée le 1er décembre, et doit vider deux maisons. De plus, elle a eu la Covid récemment et a passé le Jour de l’An seule… elle commence l’année déjà épuisée. Néanmoins elle a accepté de répondre à notre souhait de revenir sur la vidéo dont elle a eu l’idée et qu’elle a faite en octobre dernier, pour nous l’offrir à notre première réunion des Anciennes depuis très longtemps, le 4 novembre 2021 à la Villa.
L’idée de la vidéo est née après une réunion zoom d’anciennes l’été dernier, au moment de la relance de l’Association des anciennes de la Villa Sainte-Marcelline. Paola vit à Turin, à 130 km de Milan où vivent les sœurs reparties de la Villa en 2018 et 2019. Après 39 ans d’absence loin des Marcellines, Paola avait ainsi besoin de renouer avec les sœurs après les avoir vues quelques jours avant leur départ de Montréal en 2019. Elle a donc proposé d’aller les revoir à Milan et de tourner sur place une vidéo, pour montrer où elles vivent, et leur donner la parole. Paola avait préparé des questions, sur les raisons de leur choix d’entrer dans la Congrégation Sainte-Marcelline, et sur leur choix de s’engager auprès des jeunes filles dans une mission d’enseignement. Paola s’est donc rendue à l’Institut Tommaseo à Milan, par une magnifique journée d’octobre ensoleillée. Elle était accompagnée d’une amie, Luisa Gnavi, qui a pris les photos, et de son ancien professeur de théâtre, devenu ami, Roberto Freddi, qui a accepté de se charger de l’aspect technique du montage de la vidéo.
Sœur Louise, sœur Anna Rita et sœur Marie-Françoise – et sœur Marie-Carle à distance, dont on voit un message à l’écran – étaient ravies de retrouver Paola. Dans la vidéo on les voit enjouées, sereines et heureuses, mais Paola révèle qu’elles ne lui ont pas caché les défis que leur pose la Covid, car les règles sanitaires leur ont enlevé leur raison d’être en ne leur permettant plus d’être en contact avec les élèves. Elles ont beaucoup parlé avec Paola de leurs liens avec les jeunes filles et de la mission éducative, la grande raison de leur engagement au sein de la congrégation Sainte-Marcelline tel qu’affirme Sœur Marie-Françoise. En cette période difficile, les liens avec les anciennes sont ainsi primordiaux, comme le dit Sœur Louise, et la tristesse de ne pas pouvoir être avec les jeunes est immense, comme l’atteste Sœur Anna Rita.
Paola voulait montrer où les sœurs vivent, dans ce bel Institut Tommaseo, magnifié par le soleil qui entrait à flots dans la belle pièce et venait illuminer le visage des sœurs. Elle tenait à ce que les trois sœurs soient interviewées chacune séparément, puis les trois ensemble pour la dernière question, sur ce qu’elles veulent dire aux anciennes. Elle voulait aussi expliquer pourquoi elles avaient choisi la Congrégation Sainte-Marcelline en consacrant plus de 50 ans de leur vie au Canada à l’éducation des jeunes filles; Paola confie à quel point, selon elle, cette congrégation est un ordre qui va au-delà des ordres religieux de l’époque, en se consacrant à aider les filles à devenir des femmes instruites, intelligentes, ouvertes sur le monde. L’ouverture des sœurs Sainte-Marcelline a fait de la Villa une école très avant-gardiste, avec par exemple des cours d’éducation sexuelle introduits par Sœur Louise dès la fin des années 70. Paola souhaitait transmettre aussi ce message à travers sa vidéo.
Les sœurs se sont souvenues de Paola à la Villa depuis son arrivée en 1967. Elles se rappelaient de détails sur sa jeunesse… « J’étais indisciplinée, je n’écoutais pas, j’avais B en comportement, comme je l’ai revu sur des commentaires dans les carnets verts de notes retrouvés dans les effets de ma mère qui a tout gardé! Sœur Marie-Françoise m’a répondu avec son sourire: «Si tu avais eu A, nous n’aurions rien eu à faire avec toi !». «Les revoir après 39 ans, sentir cette affection, cet humour en chacune d’entre elles, a été un moment très spécial pour moi, qui m’a redonné une certaine sérénité… Mon fils m’avait même dit: «Maman je ne t’ai jamais vue si heureuse» après m’avoir vue avec les sœurs !»
De retour chez elle à Turin, Paola a regardé à fond les quelques 90 minutes d’enregistrement, sachant qu’on lui en demandait une dizaine; elle a noté minute par minute ce qu’elle voulait que Roberto garde des entretiens, est arrivée difficilement à couper, d’abord à 15 minutes, puis a pu couper encore à 12-13 minutes. Paola souligne sa grande reconnaissance pour Roberto, son travail technique et artistique, le beau montage qu’il a réalisé, la musique qu’il a ajoutée, et le lien qu’il a créé sur son compte YouTube : «il était disponible et a tout compris. Son montage a fait une grande différence ; il m’a également encouragée à faire une jolie brochure (le booklet) avec des photos en améliorant la présentation, le fond, la disposition des photos… Tout était parfait, connecté, bien disposé… un moment de grâce…. C’est sans doute l’esprit de Sœur Mathilde qui a permis tout cela», ajoute Paola…
Merci Paola, de nous avoir fait entrer à l’Institut Tommaseo où vivent nos chères sœurs à Milan. Merci pour cette vidéo poétique et touchante. Nous te souhaitons bon courage pour le deuil de ta maman et t’assurons de notre soutien et de notre affection.
Propos recueillis par Isabelle Roy (1977) le 16 janvier 2022
Livret entrevue avec les soeurs octobre 2021
Version finale de la video en 4k: https://www.youtube.com/watch?v=MRH-ciqHGOs
Chères anciennes,
Chères élèves,
Chers professeurs et membres du personnel,
Chères soeurs Marcelline, ici et ailleurs dans le monde,
Chers membres de la Fondation et
Chers toutes et tous de la grande famille Villa,
Nous y voilà.
Nous y sommes arrivées*, après une année d’efforts, de pas en avant et de pas de recul, à la fin de cette année 2021.
Nous y sommes arrivées, à relancer notre association des anciennes de la Villa Sainte-Marcelline, et à nous réunir, en personne et en ligne, le 4 novembre, avec beaucoup d’émotions, de larmes et de rires.
Nous y sommes arrivées, à susciter l’intérêt et des nouvelles têtes pour le conseil d’administration et trois comités de travail de notre association.
Nous y sommes arrivées, à retrouver notre place à la Villa ; à dresser des ponts avec les élèves, notamment les futures jeunes anciennes du secondaire V.
Et nous y voilà, en cette fin d’année 2021, dans la 5e vague de Covid, 4 pas en avant, 3 pas en arrière, à ne plus savoir sur quel pied danser…
Mais c’est fortes de ces retrouvailles et nouvelles rencontres que nous toutes du conseil d’administration de l’association des anciennes regardons avec confiance vers 2022.
Nous vous souhaitons une belle fin d’année auprès de vos proches, et une nouvelle année 2022 plus douce, en santé et en confiance, remplie de rencontres et de promesses de retrouvailles.
Barbara, Isabelle, Julie, Juliette, Junie, Rosemarie, Vida
CA de l’association des anciennes de la Villa Sainte-Marcelline (AAVSM)
* Le féminin inclut le masculin…
Compte rendu d’une réunion mémorable – par Vida Morkunas (1977)
Le 4 novembre dernier je me suis rendue à la Villa, après plusieurs années d’absence pour la soirée réseautage des anciennes. Ça fait très longtemps que j’ai quitté la Villa, en 1977, après 13 années passées en classe, de la maternelle jusqu’à la 5e secondaire. Pour répondre aux normes de sécurité sanitaire imposées par la Covid, la formule adopté était hybride avec certaines personnes en présence à la Villa et d’autres en virtuel via la plateforme Teams. En tout, nous étions presque 75 participantes dont plusieurs volontaires de la classe de 5e secondaire actuelle à la Villa.
Notre soirée a commencé avec une réunion du Conseil d’Administration de l’Association des Anciennes de la Villa Ste Marcelline (AAVSM). Nous avons élu le Conseil, et nous avons aussi formé trois comités:
Le Conseil d’Administration de l’AAVSM est composé de:
- Isabelle Roy (1977) (présidente)
- Junie Baptiste-Poitevien (2004) (vice-présidente)
- Rosemarie Bertrand (2007) (trésorière)
- Barbara Cefis (1983) (vice-présidente responsable du comité des communications)
- Vida Morkunas (1977) (vice-présidente responsable du comité réseautage)
- Julie Parent (1987) (vice-présidente responsable du registre des entreprises)
- Juliette Robert (2007) (secrétaire et responsable du comité bourses)
Nous avons aussi formé trois comités:
- Bourses: Juliette Robert secrétaire et responsable du comité des bourses, ainsi que Junie Baptiste-Poitevien, Jennifer Busson (1996), Andréanne Lavallée (2009) et Alizée Molina (2009).
- Communications: Barbara Cefis vice-présidente et responsable du comité communications, ainsi que Junie Baptiste-Poitevien, Hélène de Kovachich (1980) et Isabelle Roy.
- Réseautage: Vida Morkunas vice-présidente et responsable du comité de réseautage, ainsi que Marjorie Aunos (1993), Barbara Cefis, Catherine Lafontaine (1998), Julie Parent et Isabelle Roy.
Suite à la réunion du CA, nous sommes passées à la soirée réseautage. J’ai été envoûtée par les trois présentations durant cette rencontre, la première depuis longtemps des Anciennes des Marcellines, le 4 novembre dernier.
Nous avons écouté les douces paroles de nos chères Sœur, Sœur Louise, Sœur Marie-Françoise et Sœur Anna Rita, dans un enregistrement vidéo fait à Milan par une ancienne, Paola qui habite l’Italie. Cela nous a fait très chaud au cœur. Ensuite, nous avons entendu deux récits remarquables et très différents, mais avec quelques thèmes en commun, de nos deux Anciennes, Junie Baptiste-Poitevien et Marjorie Aunos.
J’ai été très touchée par les paroles de nos Sœurs bien-aimées et très émue de les revoir à l’écran. Comme c’était beau de voir nos Sœurs, à la maison-mère à Milan! Nos Sœurs ont fait parvenir un message plein de bienveillance et de sagesse, et nous ont rappelé les mots-clés de notre éducation à la Villa: amour, amitié, collaboration, communication, solidarité, joie et humour. De plus, les Sœurs nous ont rappelé la pédagogie qui a soutenu l’éducation que nous avons reçue durant maintes années: respect de soi, confiance, gaieté, partage, enthousiasme, harmonie, bonheur et câlins.
Et c’est en me rappelant ces mots-clés que j’ai écouté les présentations de nos deux belles Anciennes, Junie Baptiste-Poitevien (promotion 2004) et Marjorie Aunos (promotion 1993)
Junie Baptiste-Poitevien a pris la parole en premier sur Teams. Junie qui se trouve à Dawson en Australie nous a raconté son parcours comme athlète et comme entrepreneur. Le parcours de Junie depuis sa diplômation de la Villa l’a menée à travers le monde. Après des études au Collège Dawson en affaires internationales, elle a fait un bac et une maitrise en affaires publiques. Elle a passé quelques années au Mexique ainsi qu’en Chine avant de s’installer en Australie il y a 10 ans. En écoutant Junie, je me rappelais les valeurs Marcellines d’estime de soi, de confiance et d’enthousiasme que nos Soeurs et nos professeurs nous ont enseignées. Junie a récemment lancé une nouvelle entreprise startup, qui offre des conseils d’utilisation pour des sites web (UX/UI), et a aussi gagné des concours au sein d’entreprises qui offrent conseils et financement. Mais ce n’est pas tout! Junie est aussi athlète et a participé à plusieurs compétitions de triathlon (nage, bicyclette et course à pied). Le triathlon permet à Junie de s’entraîner pour des buts de plus en plus ambitieux, de rester intègre à elle-même, et lui offre une soupape en santé mentale et contribue à maintenir son endurance, ce qui lui permet d’avoir du succès dans son travail! Pour Junie, ses années passées chez les Marcellines lui ont ouvert les yeux sur le monde, lui ont permis de développer un esprit critique, le courage et l’intégrité.
Avant de commencer sa présentation, Marjorie Aunos, PhD M portait un masque de Wonder Woman (pour protéger de la Covid), symbolique du thème de sa présentation. Marjorie est psychologue, conférencière, auteure et chercheuse à Montréal. Elle nous a raconté qu’elle travaille dans un milieu très spécialisé de recherche sur des parents qui ont une déficience intellectuelle. Elle a publié plus de 80 articles de recherche à cet effet. En 2012, un accident de voiture lui causé une lésion de la moelle épinière. Mère d’un enfant de 16 mois à l’époque, elle a développé une perspective intéressante sur la parentalité et le handicap. Elle nous a raconté qu’elle a appris à la Villa à se fixer de grands objectifs, et de les diviser en objectifs plus atteignables, ainsi que de créer des échéanciers avec des actions spécifiques pour atteindre le succès. Elle est convaincue qu’en se concentrant sur nos forces on peut vivre une vie plus épanouie. J’ai été émue et très inspirée par l’attitude positive et de reconnaissance de Marjorie, et j’y ai reconnu les valeurs de confiance, et de dépassement de soi que nous avons apprises à la Villa. Marjorie a aussi noué des amitiés avec des collègues de classe, plusieurs années après avoir quitté la Villa. Marjorie nous rappelle de persévérer, et de nous organiser pour atteindre nos objectifs.
Suite à cette présentation si émouvante, le programme officiel de la soirée était terminé. Nous avons passé au réseautage, et j’ai eu l’occasion de rencontrer quelques-unes de nos 5e secondaire, qui deviendront nos Anciennes l’année prochaine! Le réseautage a duré plus d’une heure et nous a offert une opportunité de renouer les amitiés et d’en former de nouvelles. Quant au CA de l’AAVSM, nous planifions déjà la prochaine réunion de réseautage qui aura lieu à la Villa en été 2022. Nous communiquerons la date exacte au printemps. Entre temps, si vous connaissez des présentatrices qui veulent témoigner de leur parcours personnel ou professionnel depuis leur diplomation la Villa, faites-nous en part, au Comité du Réseautage à anciennes@villa.marcelline.qc.ca
Merci !
Vida Morkunas (1977)
MA VIE À LA VILLA
La passion du sport et Marcellines dans l’âme – Rencontre avec deux anciennes unies par l’amour du sport: Juliette Robert (promotion 2007) et Émilie Martel (promotion 2018)
Nous avons rencontré deux anciennes de la Villa qui se sont connues non pas à l’école, mais sur les pistes de Val St-Côme où Juliette était la monitrice de ski d’Émilie! Toutes deux grandes sportives, elles racontent comment la Villa leur a permis de s’épanouir comme athlètes et comme Marcellines.

L’avantage d’une petite école: l’accès à tous les sports
Tant pour Juliette que pour Émilie, le sport a été l’aspect le plus marquant de leur parcours à la Villa. Selon Émilie, «Le fait d’être dans une petite école m’a permis de faire partie de plusieurs équipes sportives en même temps: le volleyball, le soccer et le flag football de la 2e à la 5e secondaire. En 1re secondaire j’ai aussi fait du cheerleading car la Villa avait une équipe à l’époque. Même si on n’avait qu’une seule pratique par semaine et que ce n’était pas le programme sportif le plus développé, moi, c’est vraiment ça que j’ai le plus aimé à la Villa. J’avais hâte d’aller à l’école pour mes sports, pour mes pratiques. J’ai vraiment adoré ça.»
- Volleyball
- Flagfootball
- Flagfootball
- Cheerleading
- Soccer
Construction du gymnase et développement du programme sportif de la Villa
À l’époque où Juliette commençait ses études secondaires à la Villa, le grand gymnase n’était pas encore construit et les élèves faisaient leurs cours d’éducation physique au CEPSUM. Cela ne l’a toutefois pas empêchée de faire du soccer pendant tout son secondaire.
Il est évident que la construction du grand gymnase et l’arrivée d’un nouveau professeur d’éducation physique a grandement favorisé le développement du programme sportif à la Villa. Selon Juliette, «Au final, si tu voulais faire un sport, tu allais voir le professeur et il t’aidait à l’organiser!»
Juliette a aussi fait de l’athlétisme et du flag football lorsqu’elle était en 5e secondaire. «C’était drôle! Personne dans l’équipe n’avait joué au flag avant. On apprenait toutes en même temps! On a fait des matchs et participé à des compétitions quand même.» De plus, Juliette faisait partie du groupe qui avait lancé la Course VSM avec le soutien indéfectible du professeur d’éducation physique. Cette course a eu lieu pendant 10 années consécutives pour récolter des fonds pour divers organismes à but non lucratif choisis par les élèves chargées de l’organisation de la levée de fonds annuelle. Toutes les élèves pouvaient y participer à la course ou en vélo.
- Soccer
- Course VSM 2007
- Archanges – soccer
Les deux anciennes furent nommées chacune à leur tour Archange de l’année lors des galas organisés à la Villa, Émilie en 2018 et Juliette en 2007. Juliette fut aussi nommée Joueuse la plus utile (MVP) au soccer en 5e secondaire.
La Villa: des amitiés et des voyages
Pour Juliette, les amitiés qu’elle a formées avec les autres élèves de sa classe sont très précieuses. À son époque, les élèves restaient dans le même groupe pendant tout leur secondaire, favorisant le développement d’une personnalité propre à chaque groupe et d’un très fort sentiment d’appartenance à sa classe. Pour Émilie, ce sont sans aucun doute les voyages qui ont permis de consolider les liens entre les élèves et elle en garde de nombreux souvenirs précieux: Rome en 1re secondaire, le Costa Rica en 3e secondaire et l’Allemagne en 5e secondaire, sans oublier les PEVI. Elle est d’ailleurs encore en contact avec sa correspondante allemande.
Le sport… ET la musique
En plus d’avoir fait partie de 3 équipes de sport au secondaire et de skier les fins de semaine, Émilie a aussi complété 12 ans de piano à la Villa et 6 ans de guitare. «Le secondaire m’a aussi vraiment appris à gérer mon temps: l’école, les cours de piano, les sports, ma vie sociale, mon implication. J’ai pu reproduire cela au cégep et m’impliquer parce que je savais gérer mon temps malgré une charge de travail élevée.»
La formation Marcelline donne des ailes
En effet, Émilie et Juliette reconnaissent la qualité de la formation Marcelline. Elles s’en sont rendu compte lorsqu’elles sont arrivées au cégep. Juliette nous dit: «La première fois où j’ai réalisé la richesse de la formation reçue c’était lors de mon passage à Brébeuf. J’ai trouvé la transition très facile. J’avais une longueur d’avance sur la préparation, la méthodologie, sur la capacité à gérer une charge de travail. J’ai senti la même chose à l’université.»
Quant à Émilie, elle a fait le programme Sciences Lettres et Arts au cégep, un programme exigeant mais pour lequel elle s’est sentie prête. Elle a remarquée une nette différence au niveau du cours de littérature. «Mes amies n’avaient jamais vu les courants littéraires, les figures de style, etc. J’avais vraiment une longueur d’avance!»
«Il n’y a pas grand-chose dans la vie qui m’intimide, je me sens en mesure de tout entreprendre. On dirait que tout est à la hauteur de mes moyens. Ce sentiment de pouvoir tout accomplir, je l’ai développé à la Villa,» dit Juliette
Les Marcellines se reconnaissent
«C’est tellement facile de connecter avec une ancienne quand on se rencontre,» dit Juliette, parce qu’on a tellement de souvenirs en commun: les professeurs, les sœurs, les expériences uniques que nous avons vécues et qui forment ce qu’on est devenues.» Mais la Villa c’est aussi les modèles que côtoient les élèves. «Ça donne envie de tendre vers plus: les sœurs incarnent un idéal, la dévotion, des exemples qu’on ne trouve pas partout et qui donnent envie de développer notre capacité critique à réfléchir. Les sœurs et nos professeurs étaient des modèles pas seulement d’enseignement mais de vie. Je savais qu’à la Villa, il y avait toujours quelqu’un qui serait là pour moi, pour m’écouter, quelqu’un qui donnerait plus que ce qui était dans son mandat prescrit. Le côté humain et la disponibilité étaient uniques à la Villa.» Émilie rajoute: «Je me souviens, souvent mes pratiques de sport terminaient à 20h ou 20h30 et il y avait toujours une sœur qui était là pour nous souhaiter une bonne soirée. Et j’ai des souvenirs de l’Halloween quand on faisait le tour des maisons de Westmount et qu’on arrivait à la Villa où les sœurs, déguisées à chaque année, nous accueillaient et nous donnaient du popcorn.»
Préserver l’esprit Marcelline à travers l’Association des anciennes
Selon les deux anciennes, la relance de l’Association des anciennes est essentielle pour préserver l’esprit Marcelline et notre héritage commun. Elle permettra d’offrir des opportunités de réseautage entre anciennes et de soutenir les projets de la Fondation. Les sœurs ne sont plus à l’école et nos professeurs sont nombreux à avoir pris leur retraite, il faut donc trouver un moyen de transmettre cet esprit à travers des projets, mais surtout, par une présence des anciennes. «Il faut que les anciennes sachent qu’elles ont cette communauté-là sur laquelle elles peuvent compter.» Le lien avec les futures anciennes doit commencer le plus tôt possible. Les anciennes peuvent apporter quelque chose de plus aux élèves actuelles, aider à développer le sentiment d’appartenance à cette grande communauté de la Villa. «Notre rôle exact reste encore à définir, car l’Association renaît de ses cendres, mais l’Association des anciennes doit contribuer à la préservation de l’esprit Marcelline,» selon Juliette.
Une première activité de réseautage
Pour célébrer le retour de l’Association des anciennes, une soirée de réseautage aura lieu le jeudi 4 novembre 2021. Réservez déjà cette date! Ce sera l’occasion pour les Marcellines de toutes les générations de se retrouver.
Juliette Robert est diplômée de l’université McGill en Littérature française (2012) et en Psychologie (2015). Elle est candidate au doctorat en Psychoéducation à l’UdeM. Elle était à la Villa de la 5e primaire à la 5e secondaire.
Émilie Martel entame sa 2e année du programme d’Ergothérapie à l’UdeM. Elle a suivi le chemin emprunté par sa mère et ses sœurs aînées et a fait toute sa scolarité de la maternelle à la 5e secondaire à la Villa.
Bonne nouvelle!
L’ASSOCIATION DES ANCIENNES de la Villa Sainte-Marcelline est officiellement relancée !
Pour célébrer ce retour, une soirée réseautage aura lieu le jeudi 4 novembre 2021.
Réservez déjà cette date. Partagez ce message et invitez vos collègues anciennes jeunes et moins jeunes.
Demeurez connectées dans les prochaines semaines pour en connaître tous les détails !
Cette soirée est organisée en partenariat avec la Fondation de la Villa Sainte-Marcelline, mais ne constitue pas une activité de financement.
Pour mettre à jour vos coordonnées sur la liste des anciennes, cliquez ici.
Des capsules pour se revoir
Mme Véronique Proulx, notre enseignante d’arts plastiques, a fait naître une belle tradition en 2014: la capsule temporelle des finissantes! Les retrouvailles d’anciennes pourront s’organiser autour de l’ouverture de ces capsules. Elles revivront qui elles étaient à la fin de leur secondaire. Ce seront certes des moments très émouvants!
La capsule 2021 sera scellée dans les prochains jours.
Si vous voulez attendre 10 ans, rendez-vous en 2024 à la cohorte de 2014!
N’oubliez pas de mettre à jour vos coordonnées en cliquant ici.
Des amies depuis toujours
Nous désirons aussi partager avec vous cet article paru dans La Presse du 14 juin 2021.
Deux anciennes, Sophie Fouron et Élizabeth Williams, y racontent leur amitié qui a commencé alors qu’elles n’avaient que 7 ans et qu’elles se sont rencontrées à la Villa, une amitié encore aussi solide aujourd’hui.
RENCONTRE AVEC DEUX ANCIENNES (promotion 2018)
Nous avons rencontré deux anciennes, Fanilo Razafindrakoto et Mariane Vinson (promotion 2018) qui font partie de la dernière promotion du Collège international des Marcellines (CIM) (mai 2021).
Quel a été votre parcours à la Villa?
Fanilo est arrivée de France et a commencé son parcours à la Villa en 2e secondaire puis a obtenu son diplôme de 5e secondaire en 2018. Par la suite elle a choisi de faire aussi ses études collégiales à la Villa (CIM) pour le double DEC trilingue, un programme de 3 ans incluant langues et sciences humaines.J’étais attirée par les langues, la session à l’étranger, mais surtout parce que ça faisait partie des Marcellines. Je me sentais déjà chez moi » dit-elle. Cette « jeune » ancienne rajoute qu’elle appréciait particulièrement la méthode Marcelline qui lui donnera un atout dans ses études universitaires en Communication à Concordia et dans sa vie en général.Mariane, quant à elle, a fait son secondaire 1 à 5 à la Villa et obtenu son diplôme en 2018 elle aussi. Elle est ensuite restée à la Villa pour ses études collégiales car elle pouvait continuer les cours de langues, l’espagnol, à un niveau avancé qui n’était offert nulle part ailleurs. Elle ajoute, en riant, que c’est aussi parce qu’elle s’est rendu compte qu’elle s’ennuierait de ses professeurs si elle allait ailleurs! « Je n’ai jamais regretté mon choix » affirme-t-elle. Elle poursuivra ses études en Études internationales à l’Université de Montréal.
Que représente l’identité Marcelline pour vous?
Fanilo a retrouvé la qualité de la formation Marcelline et a pu remarquer des différences très avantageuses avec les étudiants qui avaient fait leur secondaire ailleurs au niveau des méthodes de travail et de l’organisation. Mariane a elle aussi remarqué les avantages au niveau des stratégies de travail. Ces deux anciennes demeurent toutes deux très attachées à la Villa et s’estiment privilégiées d’avoir pu y faire et leurs études secondaires et leurs études collégiales.
Maintenant que vous travaillez auprès des petites à l’étude, retrouvez-vous cet esprit Marcelline?
Mariane et Fanilo s’exclament: « On reconnaît tout de suite les méthodes de travail et le souci d’enseigner aux élèves à s’organiser! On comprend pourquoi on exige le travail chez les élèves et c’est plus facile de le leur expliquer et de les motiver. L’approche Marcelline est bien visible. »
Avez-vous connu les sœurs à la Villa avant leur départ?
Fanilo a pris davantage conscience à quel point les soeurs étaient importantes de temps après leur départ. « Elles avaient des valeurs à transmettre que l’on sent encore même après leur départ. » exprime-t-elle. Pour Mariane, on vit encore ces valeurs à la Villa. Elles se perpétuent autrement, notamment à travers le curriculum.
Lorsque l’Association des anciennes sera relancée, voudrez-vous en faire partie?
Bien sûr! Il est important d’inclure aussi la contribution d’anciennes plus jeunes qui voudront assurer que le projet de la Villa perdure. Et n’oublions pas les anciennes et anciens du collégial (CIM) qui sont aussi des Marcellins et des Marcellines qui ont les valeurs et l’esprit marcelline dans le cœur!
Pour mettre à jour vos coordonnées dans notre liste de contact des anciennes, cliquez ici.
UNE ASSOCIATION DES ANCIENNES PLUS NÉCESSAIRE QUE JAMAIS : DEUX ANCIENNES SE MOBILISENT
Nous avons l’immense plaisir ce mois-ci de vous présenter une entrevue avec deux anciennes de la Villa, deux amies, Hélène de Kovachich, promotion 1980, et Isabelle Roy, promotion 1977, qui nous parlent de la Villa comme d’un membre de leur famille et comme un facteur déterminant dans leur parcours.
Quel a été votre parcours à la Villa?
HdeK : j’ai passé trois années à la Villa, de la 2e à la 4e secondaire. IR, qui a passé 10 ans à la Villa, renchérit en disant que sans cette ambiance familiale où toutes les sœurs et tous les professeurs connaissaient chacune des élèves et ont réussi à lui donner confiance en elle, elle n’aurait jamais réussi à surmonter sa grande timidité. Elle dit, en riant, que même si elle aimait ses enseignantes d’amour, elle n’a pas ouvert la bouche de tout son primaire! Ce n’est qu’au secondaire qu’elle s’est sentie enfin confiante et prête à exprimer sa personnalité. HdeK arrivait de l’Ontario et de Vancouver où elle avait fait tout son primaire en anglais. Elle a fait le choix de continuer ses études chez les Marcellines, notamment pour consolider son français. Elle dit : « Trois ans, ce n’est pas long, mais mon passage à la Villa a réellement changé ma vie. J’ai ressenti rapidement une appartenance très forte à la famille Marcelline que j’ai gardée par la suite. »
Êtes-vous restées en contact avec les sœurs et les professeurs que vous avez connus?
« Drôle de coïncidence! » lance HdeK, « juste avant notre rencontre, je venais de recevoir un appel sur WhatsApp de Sr Marie Thérèse, que l’on a connue comme Mlle Igual. J’ai gardé contact avec elle, elle m’a appris l’importance du travail bien fait et de l’effort pour se dépasser. Et malgré l’océan qui nous sépare, grâce à la technologie, je parle régulièrement avec Sr Louise et Sr Anna Rita. » IR quant à elle est en contact régulier avec les sœurs, dont Sr Louise et Sr Mathilde lorsqu’elle était encore parmi nous, des professeurs – par exemple Mme Sylvie Siebert, son enseignante dans les années 70, l’encourage aujourd’hui après sa chirurgie, un remplacement de la hanche qu’elle a subie elle aussi il y a 5 mois – et d’autres anciennes de sa promotion ou d’autres promotions, comme HdeK, par exemple.
Vous n’étiez donc pas de la même promotion?
Non! En fait c’est lorsqu’on a voulu mettre sur pied une association des anciennes de la Villa et un journal pour la Villa que nous nous sommes rencontrées, en 1989. Avec l’appui moral et financier de Sr Louise et de Sr Mathilde, un petit groupe d’anciennes s’est réuni pour fonder officiellement une association avec des lettres patentes – que nous venons de retrouver, d’ailleurs – et pour lancer le Lien de l’amitié, un journal trimestriel qui ferait le lien entre les élèves, les professeurs, les sœurs et les anciennes. Les réunions que nous avions à l’époque étaient des moments joyeux, dont nous gardons de très bons souvenirs.
Il y a donc déjà eu un journal des anciennes?
Oui et non! Le Lien de l’amitié était inclusif et rassembleur. On y donnait des nouvelles brèves sur les élèves de la Villa, leurs professeurs et les sœurs, et aussi sur les anciennes. IR en était responsable, mais recevait les contributions des autres parties prenantes. Cela nous permettait de découvrir et de rencontrer d’autres anciennes et de bâtir un réseau. Il y a sûrement quelques copies dans la bibliothèque de la Villa. Sinon, nous pourrons archiver les numéros du journal que nous avons conservés. Ils seront bientôt numérisés et disponibles sur le site de la Villa. Nous espérons qu’à l’avenir l’on puisse recréer le même type de liens à travers des entrevues avec des anciennes qui seront publiées dans une rubrique de cette infolettre, l’Échos Villa, qui y sera dédiée. Nous inaugurons donc une nouvelle tradition avec cette entrevue!
Et qu’en est-il de l’Association des anciennes?
« Eh bien, comme nous le disions, nous venons d’en retrouver les lettres patentes. Il suffira de quelques petites formalités administratives pour la remettre officiellement sur pied. » HdeK et IR s’entendent sur la très grande importance d’une association des anciennes et du rôle fondamental qu’elle peut jouer pour assurer la pérennité de l’héritage immatériel de la Villa. Il est vrai que de nombreuses anciennes ont vécu un deuil suite au départ des dernières sœurs de la Villa il y a deux ans, mais il faudra réussir à les remobiliser. « C’est d’ailleurs la volonté des sœurs elles-mêmes qui nous ont transmis quelque chose de précieux, et c’est maintenant notre responsabilité, aux anciennes, de continuer à faire vivre le message et la mission qu’elles nous ont légués. »
HdeK et IR, comme beaucoup d’autres, ont toutes deux ressenti un grand vide à la Villa après le départ des sœurs. La Villa, c’était comme le retour au bercail, c’était des oreilles attentives, la porte et les bras ouverts tous les jours, le samedi, le dimanche, pour partager les grandes joies et les grandes peines. De nombreuses anciennes sont restées en contact avec les sœurs, mais cet esprit de famille exceptionnel et le lien de proximité physique leur manquent. Il est donc d’autant plus important de faire revivre l’association par des projets simples mais concrets, pour faire le pont entre cette absence physique et l’esprit des Marcellines que l’on doit continuer à faire vivre à la Villa.
Quel a été votre parcours professionnel?
IR : « Je viens de prendre ma retraite après une longue carrière de diplomate au ministère des Affaires étrangères du Canada. J’ai vécu en Europe, en Afrique, incluant le Maghreb, avec des retours à Ottawa. Je suis enfin de retour à Montréal. » Il y a un lien entre la carrière actuelle de HdeK, avocate de formation, et sa rencontre avec une ancienne, Francesca Trop. Celle-ci l’avait interviewée pour le journal du jeune Barreau sur les avocats avec des pratiques différentes. « Je travaillais sur la médiation. L’éditeur Yvon Blais a lu l’article de Francesca et m’a encouragée à écrire un livre sur le sujet, le premier livre sur la médiation au Québec. Ce livre m’a permis d’être plus connue et de lancer ma carrière en médiation!»
Avez-vous rencontré des anciennes dans votre parcours professionnel?
IR : « J’ai eu le grand bonheur de retrouver une autre Marcelline, Christine Cadieux, quand j’ai commencé à travailler au ministère. Nous nous étions d’abord connues lorsque j’étais dans le comité de rédaction du journal des élèves à la Villa, La citrouille, de la 2e à la 4e secondaire, puis nous nous étions retrouvées lors de la fondation de l’Association des anciennes et du Lien de l’Amitié. Ce lien-là, avec Christine, il dure toujours. » HdeK quant à elle, a souvent reconnu chez des avocates qu’elle a croisées pendant sa carrière, la rigueur, la discipline et le souci du travail bien fait, maintes fois le signe d’un passage chez les Marcellines, confirmé lorsqu’elle leur a posé la question.
Qu’est-ce qui fait cette distinction Marcelline?
IR : « J’ai retrouvé l’esprit Marcelline avec joie quand on m’a invitée à participer aux journées carrière de la Villa. J’ai pu rencontrer des élèves du secondaire, et même du collégial à l’époque, et je m’y suis immédiatement reconnue. » HdeK rajoute : « En effet, on sent la continuité. Il y a une base qui reste stable et très solide mais qui permet toutefois d’aménager la modernité. La Villa a réussi à intégrer les nouvelles technologies sans perdre sa base traditionnelle si précieuse. »
La Villa vit présentement une transition importante dans son histoire. Quel rôle y voyez-vous pour les anciennes?
Nous ne sommes plus à l’époque où les sœurs vivaient à la Villa et pouvaient nous accueillir à tous les moments de notre vie. Mais si nous nous y sentons les bienvenues, nous pouvons continuer à soutenir la Villa et le projet et la mission que les sœurs, qui nous étaient si chères, nous ont légués. Ce sont elles qui nous le demandent. C’est une responsabilité lourde et toute transition prend du temps et doit être bien gérée. HdeK rajoute : « Nous ne sommes pas la Villa, mais nous sommes AVEC la Villa. Nous en sommes une des parties prenantes. » IR de renchérir : « J’ai particulièrement aimé mon expérience au sein du comité de planification stratégique de la Villa l’an dernier. Ce sont des anciennes qui m’ont encouragée à y siéger. Je pense que cet exercice est prometteur, et que comme toute transition, ce ne sera pas facile, mais nous y arriverons, justement avec le concours des anciennes. Avec l’appui nécessaire à la Villa, nous pourrons remobiliser les anciennes et ranimer l’Association des anciennes, et ensemble nous allons continuer à faire vivre notre chère Villa.»
Si vous voulez vous impliquer dans l’Association des anciennes ou nous contacter pour toute question concernant les anciennes, n’hésitez pas à écrire au point de contact pour les anciennes à la Villa, Nives Bazergui (promotion 1982), à anciennes@villa.marcelline.qc.ca
Me Hélène de Kovachich (L.L.B. université de Montréal) est juge administratif (Présidente 2008-2013) au Tribunal administratif du Québec. Reconnue pour son expertise dans le domaine des modes de prévention et règlement des différends (PRD), elle s’est vue confier la mission, par décret du Conseil des ministres, de mettre sur pied et diriger une Clinique de médiation à la faculté de droit de l’Université de Montréal (2016-2019). À la suite d’une pratique en droit fiscal au Ministère du revenu et chez Stikeman Elliot, elle a développé une pratique nationale et internationale de la PRD au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, au Mali, au Mexique, au Cambodge, au Maroc, en Haïti en Inde et en Chine. Présidente de la section PRD de l’Association du barreau canadien (2003-2004), membre du conseil d’administration de l’Institut de médiation et d’arbitrage du Québec (2004-2006), membre fondatrice de Médiation sans frontières (2006‑2008), elle a joué un rôle important dans l’adoption par le Canada de la loi uniforme sur la médiation commerciale internationale s’inspirant des principes de la CNUDCI. Elle a contribué de façon forte au développement et l’utilisation des PRD, dans la mise en place des conférences de règlement des différends dans les tribunaux judiciaires et administratifs ainsi qu’à la formation des juges en médiation judiciaire au Québec, au Canada et à l’étranger. Distinguished Fellow de l’International Academy of Mediators, elle continue d’agir à titre de conférencière sur les processus de PRD et les nouvelles technologies au soutien de la résolution des différends. Conférencière sur les processus de PRD, elle est auteure d’articles sur la pratique des modes de PRD et coauteur du Guide pratique de la médiation (1997) qui demeure une référence dans l’enseignement et la formation en médiation. Récipiendaire du prix institutionnel de reconnaissance à la qualité de l’enseignement de la faculté de droit de l’Université de Sherbrooke (2007). Dans ses temps libres Hélène aime jouer au piano, faire du sport, de la lecture et du bénévolat auprès de “Cavaletti, loisirs adaptés en nature”. Hélène est la mère de trois enfants, grand-mère d’une petite fille et l’épouse de Pierre Marc Johnson.
Mme Isabelle Roy (B.Sc. [mathématiques], Université de Montréal, 1983; M.Sc. [économie], Université de Montréal, 1
989; Diplôme en administration publique, École nationale d’administration, Paris, 1996) a enseigné les mathématiques au niveau secondaire au Gabon, entrepris des recherches sur la modélisation économique pour les pays en développement avec le Centre de recherche et développement en économie de Montréal, puis a travaillé comme économiste-conseil à la Banque mondiale. En 1990 elle débute sa carrière au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international en 1990 et occupe des postes de responsabilités de plus en plus avancées à Ottawa, à la Direction des affaires de la Francophonie, à la Direction des relations économiques et financières, à la Direction de l’Europe de l’Ouest ainsi qu’à la Direction de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, où elle est directrice adjointe (2003-05) et directrice (2008-2011). Mme Roy a servi à l’étranger à Yaoundé et à Paris, à l’ambassade du Canada et en tant que membre de la délégation canadienne auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) respectivement.
En 1997, elle devient la première diplomate canadienne à participer à un échange avec le ministère français des Affaires étrangères, après ses études à l’École nationale d’administration de Paris. Mme Roy a représenté le Canada à deux reprises à titre d’ambassadrice, d’abord au Mali de 2005 à 2008, puis en Algérie de 2014 à 2017. Elle a aussi été directrice de la Direction de la non-prolifération et du désarmement (2011-14). Mme Roy a récemment pris sa retraite; elle a deux enfants et est mariée au MajGen (à la retraite) Denis Thompson.
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